Nous sommes en Ethiopie au lac Karoum, dans la dépression du Danakil, à -125m au dessous du niveau de la mer
dans le pays des Afars, un peuple majoritairement musulman qui vit du sel depuis la nuit des temps...
Une région inhospitalière à proximité du volcan Dallol (des images du Dallol prochainement)
On s'attendait à une caravane de chameaux et notre première rencontre fût avec une caravane d'ânes
et donc une petite déception photographique... mais quand même...
Et puis assez vite nous avons doublé cette caravane ...
je n'ai rien contre les ânes mais un chameau, voire un dromadaire dans le cas présent
"ça le fait plus" non ?
Il faut dire que le transport du sel évolue très rapidement et le camion va progressivement remplacer le chameau,
les chinois sont en train d'ouvrir une route...
On laisse les 4x4 au loin pour s'approcher de cet îlot de forçats au travail au milieu d'une étendue de sel à perte de vue ...
la couche de sel peut atteindre par endroits jusqu'à 2km d'épaisseur...
Des plaques de sel sont détachées du sol à l'aide de longues perches en bois...
...Puis ces plaques sont façonnées à la hache en blocs rectangulaires, ce sont les amolés , ils pèsent environ 10 kg chacun.
Les amolés sont ensuite chargés sur les dromadaires ...
L'extraction du sel se pratique toute l'année sauf les 3 mois de la saison des pluies ou le désert est alors recouvert d'eau et la chaleur insoutenable, plus de 50 °à l'ombre...mais il n'y a pas d'ombre...
Même en dehors de cette période et même en fin d'après midi la chaleur est encore forte et le travail épuisant....
On les appelle "Les forçats du sel"
Pour finir ce reportage je ne résiste pas à vous remontrer cette image que j'aime particulièrement
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Pascale MD (lundi, 14 octobre 2019 14:34)
Bon jour Jean-Claude,
Tes photos sont superbes et très dépaysantes.
Elle montre bien que selon les endroits du monde, la vie est plus ou moins simple, voir parfois un état de survie ou le superflus n'a pas sa place.
Merci pour ce partage.
Bonne journée
ABC (lundi, 14 octobre 2019 15:20)
L'âne baisse la tête le dromadaire la lève, énorme différence !
Ta troisième photo comme la dernière sont très belles !
Un travail harassant qu'ils exécutent de génération en génération en sauve gardant sa tradition. Comme tu le laisse entendre jusqu'à quand ?
Pastelle (lundi, 14 octobre 2019 16:39)
Chouette reportage et belles images obtenues de ces forçats du sel et de la caravanne. Deux km d'épaisseur, ça laisse rêveur. Mais d'où vient ce sel ?
crislo (lundi, 14 octobre 2019 18:42)
bonsoir,
un joli reportage tres fort qui a le merite de montrer que la vie n'est pas toujours facile..
je les plaints ces humains ...
ta derniere photo est superbe
Anne (mardi, 15 octobre 2019 09:32)
Vraiment un travail de forçat. Merci pour ces images.
JLM (mardi, 15 octobre 2019 09:36)
J AIME BEAUCOUP
tce76 (mardi, 15 octobre 2019 21:31)
Salut Jean-Claude,
Un super post sur un sujet rarement vu sur les blogs.
De belles photos.
Bravo!
Alain (mercredi, 16 octobre 2019 21:09)
Moi aussi je suis épaté que la couche puisse faire 2 km d'épaisseur par endroits.
Et ces forçats me font penser à ceux qui récoltent le soufre dans le cratère du volcan Kawah Ijen en Indonésie. Des conditions très différentes mais un travail surement tout aussi usant dans les deux cas.
http://lannicjez.canalblog.com/tag/Kawah%20Ijen
Est-ce qu'il y a une explication pour l'utilisation des ânes plutôt que des chameaux ou dromadaires ?
Et le centre d'exploitation est éloigné du site où ils recueillent le sel ?
Avec ou sans réponses à mes questions, j'apprécie ton reportage et les photos, même avec quelques ânes !
da.cl (jeudi, 17 octobre 2019 14:24)
Bonjour c'est un reportage qui nous apprend bien des choses ils ont vraiment beaucoup de courage merci de partager ce très beau reportage avec ces très jolies photos bonne journée bisou Claudine Daniel PS sortie hôpital tout va bien de retour